How did we get there? (Last Train)

J’ai beaucoup hésité à chroniquer le concert vécu le 11.11 à la Cordo de Romans sur Isère. Parce qu’il comportait une surprise de taille : la sortie d’un nouveau morceau.

Avant d’aller plus loin dans votre lecture, sachez que je l’ai écrit au lendemain du concert, puis passé en brouillon, avant de le republier maintenant.

Nouvel EP :  « How Did We Get There? »

Si ce premier concert de Last Train a été si incroyable pour moi, c’est car je les ai découvert tard. Au premier confinement, quand j’étais en train de repeindre les portes de l’appartement (tellement j’avais fait le tour des activités possibles) apparait « On our Knees » dans la playlist et l’effet est direct « wow ».

Je ne les ai donc pas vu en concert avant cette tournée automne/hiver 2021. Et quelle claque. La setlist était très cool, même si je n’ai pas retrouvé la totalité de mes titres coups de coeur.

On notera d’ailleurs qu’on a eu énormément de chance sur ce premier concert, parce qu’on a eu un concert assez long, avec Fragile en duo avec Bandit Bandit… C’était vraiment le bonus de taille qui m’a permis de faire signer mon EP Disquaire Day… 😀

Le morceau en lui même : HOW DID WE GET THERE?

C’est une bonne question. Voici un morceau de 20 minutes qui met Last Train en guerre contre son ancien Label. En fait, quand un artiste est signé en maison de disques, il n’est pas rare que le contrat stipule l’obligation de faire « plusieurs » disques avec le duo maison de disque/groupe. Visiblement, c’est le cas pour Last Train. Et le dernier disque, le groupe aimerait que ce soit cet EP « how did we get there? » ; un seul morceau de 20 minutes, avec un court métrage…

Un morceau qui parle, selon moi, du monde « d’après » ; du covid, et tant d’autres. Sauf que de ce que je comprends ça ne plait pas à la maison de disques. Qui bloque. Mais rassurez vous, le son vivra en live, là où tout a commencé pour le groupe, comme c’est si bien rappelé dans le communiqué Facebook :

Un Seul titre de 20 minutes. L’introduction démarre avec la voix calme de Jean-Noël appuyée de quelques notes de piano. Dans les effets guitares, on entend une très grande réverbération, planante. La batterie est plus feutrée elle aussi : Antoine tape avec des mailloches (je suis allée chercher ce petit nom technique, vous savez, ce sont des baguettes avec l’embout « feutré »). Une montée progressive, et bien psychédélique, avec le même riff slidé qui accélère doucement mais surement. La batterie accélère et la rythmique guitare aussi. Tiens d’ailleurs en parlant de guitare, on note un changement de guitares sur scène. Le titre est composé avec deux accordages. Anecdote intéressante que je n’aurai pas forcément perçu à l’écoute du vinyle.

I can’t stand this world no more ; le mantra répété ici est fort, et là, on est dans le coeur du « psychédelic-rock » … Avant d’enchainer sur une partie arpégée plus calme, qui ressemble un peu en structures à On Our Knees ou The Big Picture. Selon moi, c’est là qu’on retrouve le plus la patte Last Train.

La sortie se fait tout en redescente, avec un calme retrouvé. Les guitares font un petit rythme étouffé, avant de venir clotûrer cette vingtaine de minutes sur le piano.

J’ai hâte d’écouter le vinyle, de découvrir les arrangements que le live ne permet pas forcément, d’entendre l’orchestre qui joue sur le titre… Bref, j’ai hâte d’avoir mon vinyle !

Je me demandais depuis quelques semaines comment le groupe allait aborder le tournant entre the Big Picture et la suite. En effet, le saut de maturité entre Weathering et The Big Picture était si grand, comment aller plus loin, en proposant quelque chose de neuf, mais aussi dans la même veine? How did we get there est de loin la meilleure réponse à cette question. Un morceau de 20 minutes, une transition entre l’avant pandémie et l’après. Entre la maison de disque et l’après. Le début d’un nouveau chapitre pour le groupe.

 

 

Bandit Bandit ❤

Quelle première partie ! Je parlerai de ce groupe découvert il y a peu dans un autre article. Grande amoureuse du rock français, je ne pouvais qu’adhérer à ce groupe, avec Hugo et Maëva en duo qu’on pourrait qualifier de « Co-leader » de ce quartet… ça forme une esthétique qui marche vraiment très bien !

On a eu l’honneur d’avoir la version française de Fragile, disponible en vinyles ultra limité (300 tirages) à l’occasion du Disquaire Day en live. Quel kiff. Je pense que rien que pour ça, il faut aller aux dates où il jouent ensemble.

La Cordo : 300 places à peine!

Eh oui je me suis demandé tout le vendredi quelle était la capacité de la salle ! J’imagine que vous êtes aussi contents que moi de le savoir, Romans sur Isère et sa belle Cordonnerie (Cordo pour les intimes) peut accueillir 300 personnes, et c’est trop cool de faire des tout petits concerts comme ça !

J’ai passé plus d’une heure à fond, à sauter partout et à en prendre plein les oreilles. J’avais surtout le retour de la guitare de Julien, mais bon, c’était quand même hyper propre ! J’ai d’ailleurs eu droit au médiator donné de la main à la main en fin de concert (première fois de ma vie!) et j’étais surprise de voir qu’ils jouaient avec du XH (1.17mm) ! Niveau pédaliers, c’est efficace avec les Big Muff originales et ré éditées, Holy Grail en reverb et Metal Zone pour les grosse distorsions. On peut également noter (je pense) l’apparition de la pédale « cathédrale » pour faire ce son bien trippant et flippant de « how did we get there? »

Au final, j’ai pris peu de photos et profiter de l’instant. Je retournerai les voir à Paris, Saint-Etienne et Marseille… Quand la situation le permettra !

The Holy Family

 

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